Parce qu'elle est source de vie, l'eau est une ressource capitale. Mais cette ressource ne se décrit pas seulement comme une simple molécule, elle doit être également douce, saine et accessible pour assouvir les besoins vitaux de chaque habitant de notre planète. Qu'elle soit synonyme de pénurie ou de surabondance, l'eau doit donc faire l'objet d'une gestion rationnelle et globale.
En abolissant les frontières et en offrant un suivi homogène des eaux continentales dans l'espace et dans le temps, les techniques de télédétection spatiale constituent un outil performant dans l'objectif de cette gestion. En outre, ces techniques trouvent tout leur intérêt dans des zones isolées, où les systèmes de collecte de mesures in situ rencontrent particulièrement des problèmes de maintenance, de mise à disposition ou d'intercalibration des données.
Bien qu'initialement développée pour l'étude des surfaces océaniques, l'altimétrie satellitaire a rapidement vu son champ d'application élargi à la surveillance des glaces et du niveau des grands plans d'eau continentaux tels que les grands lacs américains ou les mers fermées. Sur de tels objets relativement étendus, les observations sont de bonne qualité car les conditions de mesure sont très proches de celles du plein océan. Progressivement, la maîtrise croissante de la technique altimétrique, l'application de traitements et de corrections spécifiques au milieu continental, le développement d'algorithmes tentant de mieux discerner le signal réfléchi sur la terre du signal réfléchi sur l'eau a permis le suivi d'objets de taille plus réduite, et d'améliorer la qualité des mesures. Car, si sur l'océan, l'altimètre ne rencontre qu'une surface homogène (de l'eau), sur une surface continentale, l'altimètre doit parfois faire face à des contrastes topographiques ou de texture très conséquents qui provoquent son décrochement : il ne peut plus délivrer de mesures. Une autre limitation provient de la technique de radar altimétrique elle-même. L'altimètre fournit une mesure exactement au nadir du satellite, c'est-à-dire sur une surface restreinte le long de la trace du satellite, ce qui limite l'échantillonnage spatial et empêche toute surveillance globale et systématique des eaux continentales. Dans une configuration idéale, la précision des hauteurs d'eau mesurées par altimétrie a pu être estimée à 10 cm, valeur tout à fait acceptable au regard des amplitudes saisonnières parfois très importantes de fleuves comme l'Amazone.
Plus d'information:
File | Type | Size | Lang | Resolution | Creation date | Represented date |
---|---|---|---|---|---|---|
hydrologie_en.avi | Vidéo | 11.75Mb | en | 2008-06-30 | ||
hydrologie_fr.avi | Vidéo | 11.64Mb | fr | 2008-06-30 | ||
J2_video_hydro.png | Image | 336.36kb | 543x533 | 2008-06-30 |